samedi 4 février 2017

dimanche 22 mai 2016

La nuit dans les bois (piège photographique Maginon)

Le piège photographique est un formidable outil qui permet de découvrir en toute discrétion la vie nocturne dans les bois.
 
La difficulté majeure consiste à trouver un emplacement qui soit une zone de passage de nos amis sauvages, et d'avoir un arbre bien orienté à disposition pour pouvoir placer la caméra comme on le souhaite.
 
 
La Vallée du Trieux se situe au sein de dizaines et de dizaines d'hectares de prairies et de sous-bois, il m'a fallu arpenter des secteurs en long, en large et en travers, pour trouver des pistes, soit des coulées (petits chemins creusés dans le sol par le passage répété des animaux), soit des empreintes, comme par exemple ce souvenir laissé par un chevreuil, m'informant involontairement de sa visite précédente.


Comme le laissaient suggérer les empreintes, les chevreuils passent régulièrement dans ce secteur, ici 3 photos d'un brocard (chevreuil mâle, reconnaissable à ses bois) qui est même venu nous gratifier d'une visite au petit matin pour nous laisser des photos en couleur !
 
 
Parfois ils nous offrent même un très gros plan ...


 
Pour avoir quelques chances d'avoir un résultat, il faut la jouer stratégie, bien étudier le positionnement de sa caméra, et il n'y a plus qu'à laisser faire. Il faut souvent quelques essais infructueux avant de trouver un bon spot, mais il arrive de tomber juste du premier coup et de découvrir de belles images dès le premier matin. Et on a parfois quelques surprises, notamment quand on découvre un habitant aussi discret que le blaireau ...


 
La suite au prochain épisode ..... à bientôt !
 
 
 
 
 
 

dimanche 1 mai 2016

Conversation secrète dans le peuple des prés

 
Grive : Tu fais quoi toi, aujourd'hui ?
Eliott : Rien de spécial à part me reposer, on est dimanche et en plus c'est le 1er mai ...
 
 
Grive : Oups un bipède nous a vu, on s'est fait griller !
Eliott : T'inquiète, elle est cool ...
 
 



dimanche 24 avril 2016

Des découvertes extraordinaires au jardin avec le Maginon WK 3

Un outil indispensable pour le naturaliste : l'appareil photo automatique !

Cet hiver je me suis équipée d'un appareil photo automatique pour découvrir les visiteurs du jardin.

Je savais que les chevreuils et lapins venaient grignoter sous les pommiers, que le renard me scrutait parfois la nuit depuis un talus, ses yeux scintillants trahis par ma lampe frontale, mais je n'avais pas encore idée de tout ce qui pouvait se tramer dans mon terrain une fois la nuit tombée et la nature rendue à ses vrais propriétaires.

L'appareil Maginon se déclenche au passage des animaux grâce à des capteurs thermiques. De nuit, les leds infrarouges s'allument au passage d'un animal pour prendre des clichés en noir et blanc. De jour les photos sont en couleur. Il y a également un mode vidéo que l'on peut régler pour des durées allant jusqu'à 1 minute. 

Les photos de 5 mp sont de qualité tout à fait correcte, et précisent également le cycle de la lune, la température, la date et l'heure, tout ce qu'il faut donc pour assurer un suivi et des statistiques.

L'appareil est discret, silencieux et l'éclairage rouge pour la prise de photos de nuit ne semble pas inquiéter les animaux. On peut l'attacher sur un arbre à l'aide de la sangle fournie, ou le visser sur un trépied pour appareil photo. Les photos sont enregistrées sur une carte SDHC, et comme Maginon fait bien les choses ils vous la fournissent avec l'appareil, tout comme les 8 piles AA nécessaires à son fonctionnement.

Après les premières découvertes, on va relever les photos chaque matin avec le même enthousiasme que si le Père-Noël était passé dans la nuit. Parfois il n'y a rien ou pas grand chose : une pie s'est posée, le chat a traversé le jardin ... mais d'autres fois c'est la surprise, qui vous apporte un sourire qui durera toute la journée !









samedi 13 février 2016

Les poussins, avant/après ...

Les 6 poussins de l'année sont tous devenus de jolies poules naines.
 
Ci-dessous des photos retraçant leur évolution sur 6 mois
 
Tout d'abord avec une poussine de type Barbue d'Anvers Mille Fleurs
photos 1-2 : juin 2015; photos 3-4-5 : juillet 2015; photo 6 : août 2015; photo 7 : novembre 2015
 
 
Ensuite une poussine type Ardennaise naine
photo 1 : juin 2015; photos 2-3-4 : juillet 2015; photo 5 : août 2015; photo 6 : novembre 2015

Puis une des poussines blanches
photos 1-2-3 : juin 2015; photos 4-5 : juillet 2015; photo 6 :août 2015; photo 7 : novembre 2015
 
 


mardi 2 février 2016

L'Etang du Moulin Neuf - Plounérin (22)

L'Etang du Moulin Neuf est un endroit à découvrir pour tout naturaliste amateur, ou simple promeneur en quête de beaux paysages. L'étang s'étend (c'est le cas de le dire) sur une superficie de 16 hectares, au sein d'un site aménagé et balisé de 45 hectares.
 

Le site accueille de nombreuses espèces, dont la loutre d'Europe. Il faut cependant être très chanceux pour la rencontrer, la loutre étant très discrète et principalement nocturne. A l'entrée du site, qui se trouve en bordure de la RN 12, des installations ont été mises en place pour éviter que la loutre ne s'aventure sur la chaussée au risque de se faire tuer.
 


Il est plus facile d'y voir le héron cendré, qui fréquente les zones humides à proximité des cours d'eau, et qui se nourrit principalement de poissons et de batraciens, en chassant immobile, à l'affût, harponnant ses proies avec son bec en forme de poignard. Il peut également se nourrir d'insectes et même de rongeurs, dans ce dernier cas il régurgite les poils sous forme de pelote de réjection.


Quatre chevaux Camargue entretiennent les prairies humides depuis 2002. L'entretien non homogène par les chevaux ainsi que le piétinement permettent la création de différents milieux, avec une faune et une flore diversifiées.



S'il est très difficile de voir la loutre, il est plus probable de rencontrer le ragondin.  Ce gros rongeur de la famille du Castor est plutôt nocturne, mais il est souvent visible en journée, comme celui-ci, qui était occupé à récolter les herbes aquatiques dont il est friand. Il se nourrit également de racines et parfois de céréales, voire de moules d'eau douce. Le ragondin, qui pèse en moyenne 7 kilos, n'est pas une espèce locale. Il est originaire d'Amérique du Sud et a été introduit sur le territoire français au 19ème siècle pour sa fourrure, puis relâché dans la nature lorsque l'activité des élevages s'arrêta lors de la crise de 1929. Le ragondin est un animal grégaire qui vit en clans. Il s'adapte et se reproduit facilement, de plus il n'a pas vraiment de prédateur naturel en Europe, contrairement à son continent d'origine où il est la proie des caïmans et pumas.


 

mercredi 27 janvier 2016

Brocard sous les pommiers

Brocard (chevreuil mâle) en train de manger sous les pommiers, en milieu de matinée, courant septembre 2015. S'ils ne sont pas dérangés, les chevreuils sont des animaux plutôt diurnes, que l'on peut facilement rencontrer en plein jour, sous réserve de discrétion.

 
Le chevreuil est un ruminant, ainsi il s'alimente rapidement en milieu ouvert et peut ensuite aller ruminer en cachette.


L'odorat du chevreuil est excellent, mais sa vue médiocre basée sur le mouvement, m'a permis de prendre ces clichés sans qu'il ne s'aperçoive de ma présence.

 
 
La pousse des bois du mâle débute en hiver et dure 2 à 3 mois. Les bois sont mous pendant leur croissance et sont recouverts d'un velours. Au printemps, quand les bois sont solidifiés, le mâle les frotte aux arbres pour se débarrasser des velours. 
En septembre, on voit bien que les bois de ce brocard ne sont plus recouverts de velours. Ils vont tomber à l'automne (octobre-novembre).
 

 
 

dimanche 24 janvier 2016

Les animaux de la campagne - de Marc Giraud

Une balade fascinante avec Marc Giraud, naturaliste de terrain, à la découverte de tous ceux qui vivent autour de nous, dans nos campagnes : insectes, oiseaux, mammifères sont au programme. Des explications ludiques et anecdotes étonnantes, de quoi porter un regard nouveau sur la nature que nous côtoyons au quotidien et découvrir toutes les aventures qui s'y déroulent.

mercredi 13 janvier 2016

La Perdrix Perdue du Peuple des Prés n°2

Je pense que je suis référencée au Guide Michelin des Perdrix Rouges.
Après avoir assuré l'accueil hôtelier et gastronomique de la Perdrix Perdue de l'hiver dernier (voir dans les articles précédents) - qui a profité de mes services pendant plus de 4 mois et est partie avec son baluchon sans me laisser ni de mot ni d'adresse -, j'ai le plaisir d'accueillir cet hiver encore, une nouvelle Perdrix Perdue, que j'ai baptisée la PP2 (Perdrix Perdue n°2).
Je ne sais par quel hasard elle aussi a atterri sous mes fenêtres, peut-être a t'elle rencontré pendant ses pérégrinations la PP1 (Perdrix Perdue n°1), qui lui aura donné mon adresse ...
Vous allez penser : mais c'est la même perdrix, pardi !
Que Nenni ! Je peux vous l'affirmer, la PP2 n'a rien à voir avec la PP1, même si il faut un œil averti (qui en vaut deux) pour les différencier.
Notre nouvelle amie la PP2 erre dans le secteur depuis l'ouverture de la chasse et fait certainement partie d'un lâcher, comme sa prédécesseur.
Pendant des semaines, j'ai entendu son cri strident au loin, avant d'enfin l'apercevoir au détour d'un chemin. Puis quelques semaines se sont passées encore, avant qu'elle ne se rapproche et commence à faire le guet pour surveiller ce qu'il se passait chez moi depuis la ferme voisine, juchée sur un round baller de paille, à quelques mètres du sol.
 
 
Attirée par mes poules et par mes invitations à venir se restaurer, il n'a ensuite fallu que quelques jours pour que je la trouve attablée au poulailler, fourchette et couteau à la main, à picorer le blé. 

 
C'est avec plaisir que je met le couvert chaque jour pour soigner l'accueil de cette PP2, qui a bien besoin de se remplir la panse (ou plutôt le jabot), en cette froide période hivernale.
Elle me laisse facilement la prendre en photo. Alors que la PP1 s'envolait dès que j'étais à moins de 15 mètres, la PP2 se laisse approcher à 3 mètres .... ce qui n'est pas très recommandé pour sa sécurité ( j'ai vérifié pour la mienne, pas de problèmes, les perdrix perdues mangent des graines et des arthropodes).
 

 
 
J'ai essayé de lui expliquer que certains bipèdes n'étaient pas seulement munis d'appareils photos, et qu'il valait mieux filer, mais elle n'a écouté qu'à moitié. Je crois que c'est un mâle.
Pas parce qu'elle n'écoute pas ce qu'on lui dit, ni parce que j'ai regardé sous sa jupe, mais parce qu'en zoomant sur les photos je pense deviner des ergots, ce qui n'était pas le cas sur les clichés de ma regrettée PP1.

La PP1 était une perdrix stressée, voire parano, toujours à surveiller derrière son épaule. La PP2 est une perdrix baba cool, qui pense qu'il suffit de s'accroupir dans l'herbe pour passer inaperçue. Chez les bisounours peut-être, mais pas chez les chasseurs ...

En mode camouflage niveau débutant :


En mode camouflage niveau expert - suffit de tourner le dos :