dimanche 10 mai 2015

Jonathan Le Goéland




Bonjour ami Goéland, connais-tu Jonathan ?
Jonathan le Goéland
Qui a rêvé un jour qu'il pouvait voler pour voler
Par plaisir et non par nécessité, sans écouter
Les autres de son clan qui lui disaient qu'il était fou
De rêver de liberté, qu'il allait se fracasser
Avec ses rêves sur les rochers
C'est une fois exclu et rejeté, qu'il a fait en solitaire
Les plus belles rencontres et découvertes
Il a appris l'ombre pour mieux apprécier la lumière
Il a découvert le paradis et la vitesse absolue
Puis il est redescendu près des siens
Pour enseigner à ceux qui voulaient sortir des carcans du clan
Comment s'affranchir de l'espace et du temps ...

Un joli conte pour nous rappeler que nous sommes les limites que nous nous imposons.

Jonathan Livingston le goéland - Richard Bach - 1970

" Votre corps, d'une extrémité d'aile à l'autre, disait parfois Jonathan, n'existe que dans votre pensée, qui lui donne une forme palpable. Brisez les chaînes de vos pensées et vous briserez aussi les chaînes qui retiennent votre corps prisonnier..."

De l'eau pour le crapaud

Une pluie fine caresse les herbes hautes, les joues, les crins, les croupes.
Le ciel est lourd. Il a mal au dos. Il s'écroule sur la cime des arbres.
Les branches résistent mais peinent à le retenir sans l'éventrer
Les gouttes noires tombent sur le sol avec colère et fracas
Elles éclatent et rebondissent sous un tonnerre d'applaudissements.
Les fleurs ne sourient plus, les animaux rentrent aux abris
Les petits ruisseaux se forment et rêvent aux grandes rivières
Le crapaud va pouvoir sortir sans que personne ne remarque ses larmes.